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Jean-Chrsitophe Peterkenne

Depuis la Grand Poste, on fait le plein de vitamine-GRE

C’est connu, il n’y a point de bon vent pour le marin qui ne sait vers quel port naviguer. C’est la raison pour laquelle le GRE-Liège – le Groupement de redéploiement économique liégeois – entend fixer le cap pour les années à venir, avec 2030 pour horizon. Et hisser la grand-voile avec l’ensemble des forces vives liégeoises. Une manière de faire souffler un vent nouveau sur la Métropole, promise à un avenir triple A. À la barre, Jean-Christophe Peterkenne, Directeur Général.

Autrefois connu comme « Monsieur Liège 2017 » pour avoir porté haut et fort les couleurs de la ville alors candidate à accueillir l’Exposition universelle, Jean-Christophe Peterkenne, en bon Liégeois, ne tarit pas d’éloges sur celle-ci, qu’il connait comme personne. Fin limier de la vie politique liégeoise et wallonne, il est conscient des défis qui l’attendent. Partisan de l’intérêt général, répétant volontiers que « le tout est supérieur à la somme des parties », il rêve d’un grand projet fédérateur pour le territoire Liège-Verviers-Huy-Waremme. Une manière pour lui d’aligner les forces vives de la Cité, qu’elles soient politiques, économiques, sociales ou culturelles, tout en œuvrant à son rayonnement extra muros.

Après plusieurs semaines de réflexions intenses et de consultations, il nous revient avec un nouveau rendez-vous, « Liège Cap 2030 ! », et une bonne dose d’optimisme. Depuis son bureau à La Grand Poste, il nous explique.

Une pour tous, tous pour une

Jean-Christophe Peterkenne

« Le GRE est un ensemblier, martèle Jean-Christophe Peterkenne. Nous sommes une association financée par les pouvoirs publics, chargée de déterminer les grandes orientations stratégiques du développement liégeois ». Une noble quête pour laquelle l’organisme peut s’appuyer sur ses deux jambes : sa légitimité et sa volonté. « Notre force, c’est d’une part, la composition même du GRE, qui rassemble des personnalités influentes dans les sphères politiques, sociales, économiques et culturelles, à l’échelle du territoire provincial liégeois. D’autre part, c’est notre volonté de porter ensemble un message fort qui nous crédibilise ».

« Lorsque nous nous positionnons, nous sommes légitimes de par la composition même de nos organes qui reflètent le tissu socio-économique liégeois ».

Ministres, chefs d’entreprise, scientifiques ou partenaires sociaux… à la table du GRE, on s’y assied en faisant abstraction des affiliations des uns et des autres et on cherche collectivement à dépasser les clivages traditionnels. Une « Sainte-Alliance » qui ne tombe pourtant pas du ciel. « Il n’y a pas de formule magique, explique Jean-Christophe Peterkenne. Si on y arrive, c’est parce que nous opérons de manière objective. Nous posons des constats empiriques à partir desquels nous élaborons une analyse objective, de sorte que le ralliement des énergies se fait plus naturellement ».

Un mariage d’amour et de raison, qui va bien au-delà de la simple fierté principautaire. « Certes, Liège bénéficie d’une vie associative exceptionnelle, de ce supplément d’âme qu’on nous envie et de biens d’autres atouts, mais je préfère me concentrer sur la réalité, plutôt que regarder ce en quoi nous nous démarquons des autres. Aujourd’hui, on sent que le moment est venu d’entamer un nouveau cycle au niveau de la métropole liégeoise. De nombreux grands chantiers sont arrivés ou arrivent à terme. Il faut maintenant pouvoir redéfinir un projet commun, le partager et y faire adhérer le reste de la communauté ».

Un fameux trois A

Après des semaines de rencontres, le GRE-Liège a publié début mars son plan « Liège Cap 2030 ! » – un diagnostic approfondi des forces et des faiblesses du territoire. Il en ressort que si tout n’est pas nécessairement rose en région liégeoise, la Métropole a assurément des cartes à jouer dans les années à venir. Au GRE, on y croit et on préconise même d’axer les efforts autour de trois objectifs stratégiques qui doivent permettre de bâtir une Métropole AAA, positionnée comme une référence européenne de la connaissance et des savoirs :

  • Augmenter le taux d’emploi de l’économie liégeoise productive et présentielle
  • Accroître la notoriété, l’attractivité et la compétitivité du territoire
  • Accélérer la transition vers une économie décarbonée.

 

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Un magnifique idéal qui doit rassembler à l’intérieur et fait rayonner à l’extérieur, précise encore Jean-Christophe Peterkenne : « Il faut pouvoir mobiliser les forces vives du territoire derrière une bannière commune, et montrer à l’extérieur ce que l’on est, ce que l’on veut être. On voit par exemple que tout le monde s’accorde sur le fait que la transmission des savoirs constitue une ligne de force. Il faut aller dans ce sens, là où nous avons une véritable valeur ajoutée ». Et le directeur du GRE d’allier le geste à la parole en lançant un appel au public pour faire remonter les projets structurants dans les semaines à venir.

Ensemble vers 2030

Si le cap est fixé, il reste au capitaine Peterkenne à définir les modalités du voyage. Et, comme tout le monde sait, c’est davantage celui-ci qui compte que la destination. Un processus ouvert, pour lequel Mr Liège 2030 entend bien faire appel à la plus grande richesse de Liège : les Liégeoises et les Liégeois. « Le projet porté par le GRE n’est pas linéaire. C’est un processus itératif et permanent pour lequel nous sommes ouverts et prêts à nous mobiliser pour soutenir les projets métropolitains qui convergent vers l’avenir triple A tel que nous l’avons défini ».

Une mise à disposition qui doit toutefois réunir certaines conditions. « Ce n’est pas la qualité du porteur qui importe, mais bien celle du projet. Si une association vient à nous avec un projet véritablement structurant, qui semble accessible et qui fait sens financièrement, alors nous ferons le nécessaire pour l’aider ». Un appui plus que susceptible de peser dans la balance : « On peut dire que le GRE, c’est du lourd. En rassemblant des personnalités fortes, venues de tous les milieux, nous pouvons nous permettre de porter loin les ambitions que nous accompagnons, et d’ainsi aider à transformer les projets en réalité. En lien avec tout l’écosystème liégeois.»

Grand Poste avancé du changement

Inutile de demander à Jean-Christophe Peterkenne pourquoi le GRE s’est établi à La Grand Poste. S’il n’y était pas encore quand la décision a été prise, il est ravi d’être là. Il trouve le lieu hautement symbolique « La vie est faite de symboles. C’est un magnifique signal que les grandes directions stratégiques que nous définissons se prennent depuis un lieu qui a pour ambition de décloisonner les publics tout en permettant à chacun de s’intégrer dans un ensemble. Ça a beaucoup de sens, La Grand Poste aide à grandir tous ceux qui s’y trouvent ».

Un espace ouvert, propice au changement et à la complicité que le GRE entend bien mettre à profit « La Grand Poste, je pense qu’il faut la faire vivre au maximum, l’utiliser, et se rendre compte de la chance que ça peut représenter ». La première pierre d’un nouveau récit ? « Il est capital de s’inscrire dans une démarche de réenchantement. Quand tout va bien, c’est facile, mais quand ça coince, il faut pouvoir retrousser ses manches et aller de l’avant. C’est indispensable dans un territoire comme le nôtre, qui a tant d’atouts ».

Une bonne dose d’optimisme qu’administre volontiers Jean-Christophe Peterkenne. Et si, pour redresser notre belle Métropole, on commençait en fait par y croire ?

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