Ce dimanche 9 juillet, un parti d’extrême-droite a tenu une réunion à la Cour du Food Market de La Grand Poste en évitant soigneusement d’en informer explicitement l’équipe organisationnelle. Il est évident que si cette information avait été portée à la connaissance des équipes de La Grand Poste en amont, jamais une telle réunion n’aurait été autorisée. La Grand Poste ne partage ni les idées, ni les valeurs, ni l’idéologie, ni la vision politique portées par ce parti. Et rappelle dans la foulée ses engagements universalistes et pluralistes qui sont à l’exact opposé du projet politique porté par l’extrême droite.
Ouverte sur le monde, La Grand Poste est un lieu porteur de valeurs universalistes et pluralistes fortes, qui visent à transcender les clivages politiques pour faire de ce lieu emblématique du centre de Liège un espace dédié à l’innovation, ouvert à toutes et tous. En cela, le bâtiment et le projet porté par l’équipe organisationnelle vont à l’encontre du projet politique de fermeture et des valeurs xénophobes et populistes du collectif « Chez nous ».
« La Grand Poste est ouverte à toutes et tous et l’équipe se mobilise, chaque jour, pour en faire un espace où chacun puisse se sentir chez lui. », explique Gérôme Vanherf, CEO de La Grand Poste.
De manière à éviter que des rassemblements haineux puissent à l’avenir se tenir en son sein, La Grand Poste a décidé d’adopter des mesures de contrôle renforcées. Celles-ci comprennent notamment l’adoption d’une charte à ratifier avant chaque réservation par des membres extérieurs à la communauté Grand Poste et statuant de l’interdiction de tenir des réunions à caractère raciste ou xénophobe. Vous pouvez consulter cette charte ici.
La Grand Poste et ses équipes tiennent surtout à présenter leurs excuses à toutes celles et tous ceux que la tenue de ce meeting auraient pu heurter dans leur sensibilité.