Industrya, c’est le fonds d’investissement 4.0 initié par John Cockerill en appui des start-ups actives dans les nouveaux modèles industriels, l’énergie et les matériaux innovants. Des secteurs émergents portés par des acteurs de poids. Et une splendide main tendue à l’ensemble de la communauté.
« On ne mord personne, on est surtout là pour faire des rencontres et apprendre » nous confie tout sourire Thibaud Le Séguillon, CEO de Industrya. Et celui-ci d’expliquer que si le fonds d’investissement est actif sur la zone Benelux, la France et l’Allemagne, c’est un choix conscient de s’installer à La Grand Poste : « Ca faisait sens pour nous d’être ici, au cœur de l’écosystème liégeois qui se dessine ». Une bonne nouvelle pour tous les porteurs de projets industriels, qui pourront ainsi venir toquer à la porte d’Industrya et bénéficier d’une expertise sectorielle unique, dans un cadre informel.

Industrya, pour construire demain
Industrya c’est le fonds d’investissement mis en place par la société John Cockerill avec plusieurs invests aux niveaux fédéral (SFPI-FPIM), wallon (SRIW-WING, Noshaq) et flamand (LRM), pour investir exclusivement dans les start-ups prometteuses de l’industrie 4.0, de la transition énergétique et des nouveaux matériaux. Une initiative originale qui a pour objectif de soutenir les modèles industriels de demain et démontrer que l’on peut combiner innovations technologiques et rentabilité financière.
« En tant que fonds, notre mission première consiste à réaliser des investissements, mais notre rôle va bien au-delà, explique Alexandre Braconnier, Chief Investment Officer. Nous avons pour ambition de stimuler l’économie régionale, de préparer le terrain pour l’émergence de nouveaux modèles industriels et de soutenir les entrepreneurs passionnés et audacieux qui proposent des solutions industrielles pérennes ». Des domaines d’application au-devant desquels on retrouve la production industrielle durable, les nouveaux matériaux, la préservation des ressources naturelles, la mobilité verte, l’hydrogène et la transition énergétique, ou encore le Smart Manufacturing, l’Industry 4.0, l’IoT, les Big Data, et la robotique.
Accompagner les entrepreneurs de la transition industrielle
Nous cherchons la rupture, des innovations disruptives
Mis sur les fonts baptismaux en septembre 2020 avec une enveloppe de 42M€ sur dix ans, l’équipe a déjà réalisé trois investissements – Deltaray, SupAirVision et VOCSens – pour une vingtaine à terme. Des projets auxquels le fonds d’investissement compte apporter bien plus que du financement. « Nous offrons quatre niveaux de service, explique Thibaud Le Séguillon. En plus du financement per se, nous offrons un accès au groupe John Cockerill et à de nombreux marchés via nos partenaires. Nous offrons également notre expérience, celle d’Alexandre, en tant que financier avec une excellente connaissance du milieu industriel, et la mienne, d’entrepreneur dans la microélectronique avec une expérience internationale et à la tête d’une start-up qui a levé 150M€. Enfin, le fonds Industrya propose une accélération structurée à chaque projet au travers d’accords-cadres avec une série de partenaires de référence comme EKLO ou le WSL ».
Un accompagnement d’autant plus bienvenu que les projets ne manquent pas. « En 18 mois, nous avons analysés près de 200 dossiers, se félicite Alexandre Braconnier. Des idées, il y en a plein les labos. De nouveaux business models, aussi. Pour notre part, nous cherchons la rupture, des innovations disruptives ». Une des raisons aussi qui explique l’implantation à La Grand Poste sur la base d’un desk partagé avec CRM Group, pionnier de la recherche sur les matériaux innovants et les énergies en Europe. Un élément déterminant pour Thibaud Le Séguillon : « la proximité avec la recherche est fondamentale. Les innovations disruptives ne se créent pas par hasard. Il y a généralement une affinité avec l’industrie, un doctorat, une idée, une passion… l’investissement est un métier profondément humain, d’expérience et de partage. Quand on voit un dossier on veut le comprendre, voir le cheminement qui y amène. Et même si on ne suit pas, on donne un avis. On souhaite rappeler et montrer les visages derrière l’investissement. On ne peut pas être successful seul ».
Port d’attache
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Une proximité qui fait aussi écho au besoin d’avoir un point d’ancrage pour essaimer, tout en bénéficiant de l’affinité naturelle des Liégeois.es pour l’industrie et les technologies et en s’implantant au cœur de l’action. « Notre volonté est d’évoluer au plus près des entrepreneurs, d’où notre location ici, à La Grand Poste. Il y a de la vie et des jeunes pousses dont il faut être à l’ écoute, c’est capital pour notre mission de vigile de l’innovation » confie Alexandre Braconnier. Et Thibaud Le Séguillon de poursuivre : « La Grand Poste est un projet magnifique. En tant que fonds localement ancré, on ne peut que soutenir et participer ».
Un investissement au sein de la communauté et bien au-delà que les deux hommes souhaitent d’ailleurs renforcer, en engageant un analyste financier, ce qui permettra à l’équipe de consacrer plus de temps au rayonnement international du fonds. « On est en plein développement, on veut de nouveaux dossiers et de nouveaux collaborateurs pour renforcer les contacts sur nos différents territoires d’investissement explique Thibaud Le Séguillon. On recrute d’ailleurs un analyste qui s’intéresse à l’entrepreneuriat, à l’industrie et à la finance. »
Intéressé.e ?
Allez donc à leur rencontre, ils n’attendent que ça !